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Tricot thérapie et chaussettes

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Publication publiée :mars 3, 2019
  • Post category:Tricot
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Last Updated on mars 3, 2019 by Lalu

Depuis l’été dernier, je n’ai pas vraiment retrouvé le mojo du tricot. Et rien, dans mon quotidien actuel, ne me donne le courage de concrétiser tous ces gros projets qui dorment dans mes tiroirs. Pour les avancer, il me faut une motivation inespérée, sortie de nulle part. Et elle se fait rare ! Cependant, il y a un type de projet qui se glisse sans aucun souci sur mes aiguilles : les chaussettes. Ah les chaussettes ! C’est génial, c’est cosy, et ça ne me demande aucun effort. Même pas besoin de faire de motif puisque ces derniers temps, la laine que j’utilise se suffit à elle-même. Et ces chaussettes, elles me font un bien fou, de la vraie tricot thérapie.

Du tricot zéro cerveau

Depuis quelques mois, les chaussettes constituent l’essentiel de mes projets tricot. Quand j’étais en stage par exemple, c’était un projet idéal. C’est relativement rapide et on peut le transporter partout. Quelques rangs avant d’aller travailler, quelques rangs le soir pour se détendre. C’était parfait. Mais ces dernières semaines, c’est l’aspect zéro cerveau qui prime le plus. J’adorerais travailler sur certains de mes projets tricot, mais ça me demande trop de réflexion. J’ai la tête ailleurs, et j’ai peur de me tromper sans cesse. Et détricoter c’est beaucoup moins simple, et plus chronophage, que de défaire son crochet ! De plus, je trouve que le tricot n’est pas forcément ludique. C’est beau, relaxant à faire, mais rare sont les projets qui sont amusants. Et en ce moment, j’ai besoin de projet funs. C’est pourquoi je me tourne bien plus vers le crochet, même si ça me demande plus d’efforts intellectuels.

Cependant, je trouve que les chaussettes sont des projets tricot vraiment amusants. Parce qu’avec des chaussettes, on se permet des couleurs plus fantaisistes, et le kitch passe sans aucun problème. En fait, on se prend moins la tête ! Dans mes tiroirs se cachent de nombreux restes de laine à chaussettes, j’ai donc de quoi m’occuper. Ceci dit, n’allait pas croire que j’avance vite pour autant ! Je n’enchaîne pas les paires, même pas deux depuis le début de l’année. Mais quand je m’y mets, ça me fait vraiment du bien.

La tricot thérapie à emporter partout avec soi

Pour beaucoup, le tricot permet de se détendre, de décompresser après une rude journée. Pour moi, ça n’a jamais vraiment été le cas. De même pour le crochet. Seul le dessin me permet vraiment de m’évader. C’est pourquoi j’ai été très étonnée de voir à quel point tricoter des chaussettes me faisaient du bien ces dernières semaines. Utilisant toujours la même recette de construction, je ne me soucis guère de comment m’y prendre. Je me concentre sur mon geste, sur la succession des couleurs. Et c’est là que je comprends le vrai sens du mot « tricot thérapie ».

Depuis le début de l’année, je suis souvent amenée à attendre, à avoir une ou deux heures à tuer par ci par là. L’avantage d’une paire de chaussettes, c’est que ça se glisse facilement dans le sac à main. Alors assise sur une chaise ou dans le bus à attendre que les minutes défilent, j’enchaîne quelques rangs. Certains jours, c’était surtout pour fixer mon attention sur cette mer de jersey, pour ne penser à rien d’autre.  A l’heure où j’écris, je tricote une jolie paire en 42, pour mon grand-père, son traditionnel cadeau de Noël depuis trois ans. Car oui, quand on sait quoi faire, il faut s’y prendre très tôt pour les cadeaux faits main ! Elles ne sont pas design, mais je les aime d’amour, car quand je ne peux rien faire d’autre, je sais qu’elles sont là pour m’aider à me détendre. C’est ma tricot thérapie du moment.

Et comment je les fais mes chaussettes ?

Quitte à vous parler de chaussettes sur ce blog, ce qui n’arrivera pas tous les quatre matins, je vais en profiter pour vous donner ma recette ! Elle est super simple. Tout d’abord, les aiguilles et le nombre de mailles ! Pour ma part, tricotant serré, j’utilise la plupart du temps des aiguilles 2,75 mm. Pour mes chaussettes personnelles – et les chaussettes femmes de manière générale -, je monte 64 mailles. Si je prends des aiguilles 2,5 mm, j’en monte 68. Pour des chaussettes hommes, et bien je ne peux que vous parlez des pieds de mon Papi ! Ce sont les seuls à en avoir bénéficié jusqu’ici. Et pour lui, j’utilise des aiguilles 2,75 mm et je monte, dans un premier temps, 72 mailles. Car oui, peu avant le talon, j’augmente à 76 mailles.

Pour la construction en elle-même, je fais tout le temps la même chose. Je commence par la pointe avec un Turkish Cast On (cliquez ici pour le super tuto de Mélina). Je démarre avec 12 mailles, sauf pour mon Papi où je commence avec  16 mailles. Après une mer de jersey, j’attaque le talon en rangs raccourcis. Je l’ai appris avec ce tuto (cliquez là) et ça me convient très bien. Généralement, je diminue jusqu’à avoir le même nombre de mailles que le départ de ma pointe. Enfin, après une nouvelle mer de jersey, je termine par des côtes 2/2 et un rabattage élastique. Parce que je n’aime pas du tout quand ça serre. Et pour mon Papi, la cheville est entièrement faite en côtes 1/1. Comme beaucoup d’homme, il a un fort coup de pied et une cheville toute fine, et cette solution est pour moi la plus confortable.

Le mot de la fin

Et voilà. Cela faisait quelques jours que j’avais envie d’écrire cet article. De rendre hommage à ces chaussettes, à ma petite tricot thérapie du moment. N’hésitez pas à me partager votre expérience dans les commentaires et à me dire si ma recette vous a intéressé pour x ou y raison. Sur ce, je vous dis à bientôt sur le blog (du moins, je l’espère !).

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